LA SANTE, UN DROIT MENACE
Les mesures augmentant le reste à charge des patient-es se multiplient, avec l'augmentation des franchises passant à 1 euro pour chaque boîte de médicaments et à 2e pour les consultations/actes médicaux, examens etc..., ce qui risque d'augmenter le renoncement aux soins, au traitement, notamment pour les personnes les plus précaires, augmentant les inégalités en santé, et majorant ainsi le risque de complications de maladies non ou insuffisamment traitées entraînant ainsi un surcoût plus important.
De même, avec la volonté de mettre en place une "taxe lapin" pour les consultations non honorées. Ces rendez-vous pris des semaines, parfois des mois à l'avance, peuvent être non honorés pour des raisons diverses et variées.
Le gouvernement réfléchit à diminuer le remboursement des maladies chroniques avec ALD, ainsi que le budget alloué aux personnes âgées.
Après l'augmentation des franchises, ce sont les personnes les plus touchées par la maladie qui sont attaquées.
En effet, le ministre délégué de la santé, F Valletoux, a affirmé que les ALD concernant "20%" de la population française (13 millions), "Cela représente les deux tiers des remboursements par l'Assurance maladie. Il n'est donc pas illégitime, illogique, comme cela a été fait régulièrement, d'interroger (...) la pertinence de ces dispositifs".
Cela coûterait donc trop cher et il serait donc légitime selon lui de diminuer ces dépenses et remboursements comme si la santé n'était pas un droit pour toutes et tous, que l'on pourrait s'en passer, que c'était facultatif.
C'est encore une attaque contre le droit de se soigner quels que soit ses revenus et ses besoins de santé. Jusqu'où ira le gouvernement ?
Faire payer plus les patient-es n'est pas la solution.
Cela ne ferait qu'augmenter les inégalités de soins, les renoncements aux soins, et donc les complications des maladies sous-jacentes.
En revanche, développer la santé communautaire, améliorer la prévention, de santé publique pour prévenir les maladies et donc leurs complications, donner les clés aux patient-es les considérant comme des acteur-rices de leur propre santé, investir comme il se doit dans le système de santé, améliorer le salaire notamment des paramédicaux et les conditions de travail et rouvrir des lits à l'hôpital, mettre fin à la tarification à l'acte pour investissements adaptés aux besoins, pour la limitation de la médecine à deux vitesses au sein de l'hôpital public qui doit fournir des services en fonction des besoins et non du porte-monnaie.
Nous devons lutter ensemble contre ces mesures syndicats, soignant-es, collectifs, assos, usager-es, unissons-nous pour lutter contre ces mesures de plus en plus discriminatoires et validistes.
La santé est un droit qui doit être accessible à toutes et tous.
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